Anciens Programmes

Les populations martyres

Guatemala
Inde
Rwanda
Vietnam

Boat People, 1981. Chaque jour, des filles et des femmes sont violĂ©es, torturĂ©es, jetĂ©es Ă  la mer. CrĂ©ation du ComitĂ© international contre la piraterie. Guatemala 1983. Filles violĂ©es, adultes massacrĂ©s, Indiens anĂ©antis. Nourrir, soigner et habiller les orphelins, ainsi que les grandes filles qui n’ont plus Ă  se prostituer pour survivre.

Les oubliés du monde

Colombie
Palestine
Pologne
Russie
Togo

Petits vieux complĂštement dĂ©munis, population oubliĂ©e depuis des siĂšcles: aliments, soins, soutien scolaire. Petite vieille vivant seule chez elle: du charbon pour son poĂȘle en hiver. Jeune femme paraplĂ©gique vivant avec sa mĂšre malade: de quoi amĂ©liorer son quotidien. AlertĂ©s sur leur dĂ©tresse, comment passer au large d’eux?

L’infanticide des filles

Inde

En Inde du Sud, de nombreux enfants sont sacrifiĂ©s Ă  leur naissance, des filles surtout. Parce qu’elles «coĂ»tent cher» en cĂ©rĂ©monies traditionnelles, habits, bijoux, et puis la dot, d’un montant souvent insoutenable pour les pauvres. Sauver de la mort la petite fille bonne Ă  tuer Ă  sa naissance, puis donner Ă  sa vie les moyens de la vie.

Les Princesses

Émirats arabes unis
Inde
Iran
Liban
Nigeria
Palestine

Coupables d’avoir entretenu ou subi des relations intimes que leur milieu rĂ©prouve, des jeunes filles ou des femmes sont persĂ©cutĂ©es ou tuĂ©es «en vengeance de l’honneur familial». RejetĂ©es de leur famille et de la sociĂ©tĂ©, elles ont pour choix le suicide, l’infanticide ou la prostitution. Sauver ces martyres et les recueillir sur d’autres terres.

Les Aurores

Colombie
Inde
Madagascar
Portugal
Tunisie

Aurore, du nom de la premiĂšre femme venue nous dire qu’elle aimerait changer de «mĂ©tier». La plus terrifiante et la plus primitive prostitution de survie. Accompagnement fraternel, infiniment patient. Aides diverses, formation professionnelle. CrĂšche pour les petits, nourriture, soins, protection et tendresse.

Les filles et femmes esclaves de trokosi

Ghana

Trokosi: fille vierge offerte au dieu d’un sanctuaire en rĂ©paration d’une faute commise par un membre de sa famille. En rĂ©alitĂ©: elle est livrĂ©e au prĂȘtre de ce sanctuaire qui en dispose sexuellement Ă  son grĂ© des annĂ©es durant ou sa vie entiĂšre. Des nĂ©gociations en vue de la libĂ©ration dĂ©finitive d’une quarantaine de petites ont pu ĂȘtre menĂ©es Ă  bien.

Les enfants enlevés

Enfants enlevĂ©s par l’un de leurs parents. En dĂ©pit des lois qui confient la garde de l’enfant Ă  l’une ou Ă  l’autre. Tout tenter pour ramener l’enfant Ă  celle ou celui qui le pleure pour la vie. L’impuissance, les lenteurs ou le manque de courage des pouvoirs responsables imposaient notre aide, souvent efficace, au parent et Ă  l’enfant martyrs.

Les enfants victimes de pédophiles

Népal

Ce n’est pas une prostitution nĂ©e au hasard du passage d’étrangers, mais l’envoi mercantile et organisĂ© de touristes consommateurs d’enfants, par des centrales de pĂ©dophiles occidentaux. Mise en garde des touristes dĂšs leur arrivĂ©e. Recherche et dĂ©mantĂšlement d’organisations pĂ©dophiles.

Les enfants soldats

Iran
Iraq

En 1983, Ă  l’assaut de l’Irak, des enfants soldats iraniens ont Ă©tĂ© jetĂ©s au massacre afin d’ouvrir la route au gros de ses armĂ©es. Des milliers d’entre eux en sont morts. Des centaines d’autres sont prisonniers des forces irakiennes. Sentinelles a nĂ©gociĂ© la libĂ©ration d’une centaine de ces enfants, en conviant plusieurs pays islamiques Ă  les accueillir temporairement.

Les petites bonnes

Colombie
Inde
Madagascar
Portugal

Elles ont six, sept ans, et plus. Elles viennent de la campagne, de parents pauvres qui «donnent sa chance» à leur petite en la plaçant en ville. Faire le ménage, la cuisine, se lever tÎt et se coucher tard. Et, quand elles grandissent, subir les hommes de la maison. Enceintes, elles sont chassées. Soutien affectif, aide alimentaire, formation professionnelle.

Les enfants de la décharge

Brésil

Toute la journĂ©e, femmes, hommes et enfants ramassent et trient les dĂ©chets recyclables qu’ils revendent pour quelques sous. Sentinelles a travaillĂ© Ă  la libĂ©ration de ces enfants, en leur donnant les moyens: nourriture, soins, crĂšche, scolarisation, formation professionnelle pour les plus grands.

Les enfants mineurs de charbon

Colombie

La libĂ©ration de ces enfants esclaves, bĂȘtes de charge souterraines exposĂ©es Ă  chaque instant Ă  ce que la mine leur tombe dessus, explose ou prenne feu, risquant leur vie pour un salaire de misĂšre, a Ă©tĂ© nĂ©gociĂ© avec leurs parents. Des centaines d’entre eux ont Ă©tĂ© rendus Ă  leur enfance, avec les moyens d’une vie respirable et due: nourriture, soins, Ă©cole, un mĂ©tier, et de quoi l’exercer.

Les mutilations sexuelles et mariages forcés

Kenya

Au couteau, Ă  la pierre, lame de rasoir, morceau de verre, dans une atmosphĂšre de fĂȘte ou de terreur, des millions de fillettes, adolescentes, sont sexuellement mutilĂ©es. Inconscientes, consentantes ou de force. Quelle que soit la mutilation pratiquĂ©e, il y a souffrance, supplice mĂȘme, et atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© humaine, quand ce n’est pas la mort. Les survivantes, pas encore complĂštement formĂ©es, sont le plus souvent mariĂ©es de force.

Mise Ă  l’abri des jeunes filles qui ne veulent pas s’y soumettre et accompagnement durable propre Ă  prĂ©server leur sĂ©curitĂ© et leur intĂ©gritĂ©. Soins mĂ©dicaux et interventions chirurgicales, si nĂ©cessaire. Sensibilisation des parents et des communautĂ©s, ainsi que dans les Ă©coles.

Les enfants martyrisés

Colombie
Madagascar
Sénégal

Pour vivre et grandir, l’enfant dĂ©pend totalement des adultes et, s’il en est la «propriĂ©té» toujours, il en est souvent la proie. Proie et propriĂ©tĂ© de tortionnaires actifs ou passifs, proches ou lointains, parents, famille, milieu, Etats et leurs institutions, pouvoirs religieux, coutumiers, etc.

Ecrasement de l’enfant dont la souffrance et la mort importent moins aux dĂ©cideurs que de sauvegarder famille et idĂ©ologies.

Coups Ă  mort immĂ©diate ou diffĂ©rĂ©e. Inceste, viol. Tortures, manque de soins, nĂ©gligence. Humiliation permanente, privations. Toutes les formes de brutalitĂ©s ou de subtil sadisme. L’arracher Ă  son malheur.

Brésil

Colombie

LocalisĂ©e Ă  l’extrĂȘme Nord-Ouest de l’AmĂ©rique du Sud, la Colombie connecte l’AmĂ©rique centrale (PanamĂĄ) Ă  l’AmĂ©rique du Sud (PĂ©rou, BrĂ©sil, Équateur et Venezuela) et a accĂšs aux cĂŽtes Pacifique et CaraĂŻbe. Le pays compte 50 millions d’habitants, sur un territoire d’un million de km2, se concentrant sur la cĂŽte Pacifique et dans les Andes, en particulier dans les cinq grandes villes : BogotĂĄ, MedellĂ­n, Cali, Barranquilla et Cartagena.

Sur le plan Ă©conomique, la Colombie est en croissance, mĂȘme si les inĂ©galitĂ©s persistent. Le taux de chĂŽmage atteint 13%. Une grande partie du pays vit de l’économie informelle et, selon le DĂ©partement des statistiques DANE, 40% de la population vit en situation de pauvretĂ©.

L’histoire du pays est marquĂ©e par la violence : assassinats politiques, coups d’État, formation de groupes d’auto-dĂ©fense, juntes militaires. En 1948, l’assassinat de GaitĂĄn mĂšne Ă  10 annĂ©es de violences entre le parti libĂ©ral, plutĂŽt Ă  gauche, et le parti conservateur, plutĂŽt Ă  droite.

De cette Ă©poque naĂźt le dĂ©bat entre la rĂ©partition, le partage et l’usage de la terre. ProblĂ©matique qui se poursuit encore aujourd’hui. Les violences ont Ă©tĂ© aggravĂ©es par le trafic de cocaĂŻne et d’armes dans les annĂ©es 80-90. Les diffĂ©rents cartels contrĂŽlent des rĂ©gions entiĂšres, tandis que les milices d’auto-dĂ©fense de droite en contrĂŽlent d’autres. Cette violence s’épanouit dans les zones les plus pauvres du pays, oĂč la moitiĂ© de la population vit dans un grand dĂ©nuement. Les cartels ont le contrĂŽle de toute la chaĂźne de production, de la culture de la plante (la coca) jusqu’à l’exportation aux pays consommateurs. Actuellement, environ 70% de la production de cocaĂŻne vendue dans le monde provient de Colombie.

En 2016, suite Ă  50 ans de guerre civile, un accord de paix entre l’Etat et la guĂ©rilla communiste FARC est finalisĂ©. 5 ans aprĂšs la signature des accords, les points cruciaux restent toutefois en suspens (rĂ©forme rurale, rĂ©insertion socio-Ă©conomique des ex-guĂ©rilleros, substitution des cultures illicites, rĂ©conciliation et rĂ©paration aux victimes).

Contexte local d’intervention

Sentinelles est active dans la rĂ©gion andine du sud-ouest du dĂ©partement d’Antioquia, oĂč les opportunitĂ©s de travail sont rares. Sans accĂšs Ă  l’éducation, la possibilitĂ© de se consacrer Ă  une activitĂ© autre que l’exploitation du charbon est trĂšs faible. Ce contexte de pauvretĂ© et de violence pousse Sentinelles Ă  secourir des enfants et des femmes Ă  l’abandon et gravement maltraitĂ©s en leur proposant une aide adaptĂ©e qui favorise l’échange, la confiance et l’engagement.

En savoir plus sur notre action

Faits et chiffres en 2022 du programme « Protection de l’enfance »

Le volet Secours et accompagnement au Foyer de Minas

  • 23 enfants et leurs familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un accueil et d’un suivi psycho-social au sein du Foyer. 8 enfants sont retournĂ©s vivre avec leurs familles, 2 d’entre eux ont quittĂ© le foyer et intĂ©grĂ© notre programme d’aide individuelle, 1 jeunes adolescentes et 1 petite fille ont quittĂ© la rĂ©gion avec leur famille.
  • 103 visites Ă  domicile
  • 13 partenariats culturels, sportifs et artistiques mis en place tout au long de l’annĂ©e
  • 16 enfants ont participĂ© au deuxiĂšme cycle de l’Ă©cole de musique
  • 13 enfants et 4 mamans ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi psychologique
  • 8 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi psychiatrique

Le volet Aides individuelles

  • 31 familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un accompagnement rĂ©gulier dans leur milieu de vie (22 enfants, 6 jeunes adultes et 10 adultes)

Le volet Education inclusive et soutien Ă  la formation professionnelle

Une loi rĂšglemente l’accĂšs Ă  l’Ă©ducation pour les enfants et les jeunes ayant des besoins Ă©ducatifs spĂ©ciaux. le Service d’Ă©ducation spĂ©cialisĂ©e d’Amaga ne disposant pas des ressources humaines nĂ©cessaires au recensement des Ă©lĂšves ayant des besoins Ă©ducatifs spĂ©ciaux, notre Ă©quipe s’est mobilisĂ©e pour les identifier et Ă©valuer les amĂ©nagements nĂ©cessaires Ă  leur dĂ©veloppement.

  • 106 enfants ont Ă©tĂ© identifiĂ©s
  • 68 enfants identifiĂ©s habitent dans la zone la plus proche de notre Foyer

Soutien Ă  la formation professionnelle

  • 2 jeunes adultes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation professionnelle

 

Volet Renforcement de l’autonomie

  • 24 femmes ont participĂ© Ă  l’atelier  de couture, dont 7 femmes ont créé un groupe de couture pour lequel Sentinelles met Ă  disposition 3 machines Ă  coudre et un espace pour se rĂ©unir et Ă©changer.
  • 3 femmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide Ă©conomique pour dĂ©velopper une AGR

Équipes de travail

À Minas (Antioquia) :
  •  9 collaborateur·trice·s locaux
  • 1 comptable professionnelle ponctuelle
À Lausanne :
  • 1 responsable des programmes Ă  60%

DĂ©penses en 2022: CHF 140’152


Nos partenaires
  • Fondation Lucerito
  • Fondation PasiĂłn & CorazĂłn
  • Servicio Nacional de Aprendizaje – SENA
  • OrganizaciĂłn AIESEC
  • FederaciĂłn de ONG de AntioquĂ­a
  • Hogar Juvenil Campesino y Minero de AmagĂĄ
  • Fondation Patronato
  • Nueva Era

Émirats arabes unis

Ghana

Guatemala

Inde

Iran

Iraq

Kenya

Liban

Madagascar

État insulaire d’Afrique australe situé dans l’ocĂ©an Indien, sĂ©paré du continent par le canal du Mozambique et s’étendant sur plus de 587’000 km2, Madagascar est la 5Ăšme plus grande Ăźle de la planĂšte. Classé au 173Ăšme rang sur 191 pays de l’indice de dĂ©veloppement humain (IDH) du PNUD, le pays se trouve dans une situation de grande pauvretĂ© chronique. Sa population est estimĂ©e à un peu plus de 28 millions d’habitants dont plus de 80% vit avec moins de 2.15 dollars par jour (seuil international de pauvretĂ©), cela en fait un des pays les plus pauvres du monde.

En 2009, le pays a traversĂ© une grave crise politique qui a accru l’appauvrissement d’une frange importante de la population. Bien que l’économie nationale ait connu une reprise suite au retour à l’ordre constitutionnel, à une transition pacifique avec deux Ă©lections prĂ©sidentielles qui se sont dĂ©roulĂ©es dans le calme, les conditions de vie de la majoritĂ© des Malgaches restaient extrĂȘmement prĂ©caires avant la pandĂ©mie de coronavirus. Avec cette derniĂšre elles ont nettement empiré.

Dans ce contexte, les conditions de vie de la majoritĂ© des Malgaches sont extrĂȘmement prĂ©caires. Corruption, mauvaise gouvernance, routes sans entretien, systĂšmes de santé, de distribution d’eau et d’Ă©lectricitĂ© dĂ©ficients sont autant de freins au dĂ©veloppement du pays. L’accĂšs Ă  une alimentation suffisante, Ă  l’eau, aux soins, Ă  l’éducation et au logement reste trĂšs difficile. Dans un autre registre, la situation sĂ©curitaire ne cesse de se dĂ©tĂ©riorer dans la capitale et certaines provinces.

Plus d’un quart des enfants en Ăąge d’aller Ă  l’école non scolarisĂ©s, des routes sans entretien, des systĂšmes de santĂ©, de distribution d’eau et d’électricitĂ© dĂ©ficients, une situation sĂ©curitaire dĂ©plorable sont autant de freins au dĂ©veloppement du pays. L’accĂšs Ă  une alimentation suffisante, Ă  l’eau, aux soins, Ă  l’éducation et au logement reste ainsi trĂšs difficile. La rĂ©alitĂ© de nombre d’enfants et adolescents est dĂ©terminĂ©e par l’analphabĂ©tisme, le faible niveau de scolaritĂ©, le travail prĂ©caire dans l’économie informelle, la rupture sociale et familiale et la dĂ©linquance. Les jeunes filles, les femmes et leurs enfants sont particuliĂšrement vulnĂ©rables face Ă  cette situation et en sont les premiĂšres victimes. Le pays compte un nombre extrĂȘmement Ă©levĂ© de familles monoparentales. Bien souvent, des mĂšres seules se retrouvent sans solution pour subvenir aux besoins de leur famille.


Faits & Chiffres

Faits et chiffres des actions de nos différents programmes en 2022

Équipe de travail

 À Madagascar : 43 collaborateur·trice·s locaux

2 coordinatrices, 4 assistants sociaux responsables de programme, 12 assistants sociaux, 2 éducatrices, 2 médecins, 1 kinésithérapeute, 6 animateurs et formateurs, 1 enseignant, 1 avocate, 2 intendantes, 1 secrétaire, 1 comptable, 1 agent de micro-crédits, 2 chauffeurs, 3 gardiens, 2 gardiens suppléants

 À Lausanne : 3 collaborateur·trice·s

  • 1 responsable de programme Ă  80%
  • 1 collaboratrice administrative Ă  temps partiel
  • 1 comptable bĂ©nĂ©vole Ă  temps partiel

DĂ©penses en 2022: CHF 423’436


Volet Soins aux enfants
  • 89 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de soins
  • 23 enfants ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s, dont 11 enfants lors de missions chirurgicales, 11 dans des hĂŽpitaux et cliniques de la capitale et 1 qui a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© aux HUG (GenĂšve)
  • 4 enfants prĂ©sentaient des malformations qui ont pu ĂȘtre traitĂ©es par plĂątre
  • 23 enfants ont Ă©tĂ© suivis en rééducation dans notre cabinet de kinĂ©sithĂ©rapie et 5 dans d’autres centres  
  • 44 nouveaux appareillages ont Ă©tĂ© fournis, dont 15 paires de chaussures renforcĂ©es ou orthopĂ©diques
  • 71 enfants ont suivi la pesĂ©e et ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du programme de rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle; 22 parmi eux prĂ©sentaient des signes plus ou moins sĂ©vĂšres de malnutrition
  • 107 enfants et jeunes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire
  • 8 jeunes ont suivi une formation professionnelle
  • 2 nouveaux projets d’aide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
  • 3 aides au logement ont Ă©tĂ© octroyĂ©es
  • 37 membres des familles des jeunes patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©. Il y a eu 19 hospitalisations
  • 73 familles en situation prĂ©caire ont reçu un soutien alimentaire temporaire
  • 21 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s

Volet Droit d'ĂȘtre
  • 29 familles, pour la plupart nombreuses, vivant dans un grave dĂ©nuement, ont Ă©tĂ© suivies ; elles ont toutes bĂ©nĂ©ficiĂ© de soutiens alimentaire, mĂ©dical et psychosocial
  • 16 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©. Il y a eu 5 hospitalisations
  • 37 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, dont 6 en internat
  • 15 personnes ont suivi une formation professionnelle
  • 2 nouveaux projets d’aide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
  • 1 aide au logement a Ă©tĂ© octroyĂ©e
  • 19 familles en situation prĂ©caire ont reçu un soutien alimentaire temporaire
  • 11 dossiers a pu ĂȘtre fermĂ©s

Dispensaire d’Antohomadinika

  • 1’409 familles (6’616 personnes) Ă©taient inscrites Ă  la mutuelle du dispensaire
  • 2’937 personnes dont 1’419 enfants ont consultĂ© au dispensaire et ont Ă©tĂ© suivies mĂ©dicalement; 10 personnes ont reçu une visite mĂ©dicale urgente Ă  domicile
  • 2 journĂ©es ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  la visite mĂ©dicale annuelle des Ă©lĂšves  de l’Ă©cole prĂ©scolaire Antohomadinika III G Hangar
  • D’ordinaire plus de 1’000 femmes prennent part au programme de planification familiale ; malheureusement d’incessantes dĂ©marches, un problĂšme nous bloquant l’accĂšs Ă  des produits contraceptifs continue d’empĂȘcher cette activitĂ©
  • 13 femmes ont suivi des consultations prĂ©natales et 30 nouveau-nĂ©s ont Ă©tĂ© examinĂ©s en consultations postnatales
  • 17 enfants ont Ă©tĂ© suivis au niveau pondĂ©ral.
  • 4 sessions d’Ă©ducation sanitaire ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es
  • 4 sessions de vaccination (rougeole, poliomyĂ©lite, tuberculose) et dĂ©parasitage dans le cadre des campagnes de masse du MinistĂšre de la SantĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es.

Ouverture d’un nouveau programme « Ankohonana Mikendry Ivontsoa » Ă  Antohomadinika

  • 40 familles victimes d’inondations ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide diffĂ©renciĂ©e, selon leurs besoins
  • 8 autres familles ont Ă©tĂ© suivies. Parmi elles, 3 ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©es, 5 ont Ă©tĂ© sous suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©, 2 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, 1 jeune d’une formation professionnelle, 1 famille a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide au logement. Les 8 familles ont eu un soutien alimentaire temporaire.

La maison d’accueil

Plusieurs familles y ont fait Ă©tape pour une durĂ©e de plusieurs jours Ă  plusieurs mois. 51 enfants, jeunes et femmes y ont sĂ©journĂ© pour des raisons de santĂ©, de formation, par mesure de protection ou en attente d’une solution durable. Durant les pĂ©riodes de vacances, les jeunes placĂ©s en internat, faute d’autres lieux d’accueil, sont venus s’y ressourcer et ont pris part aux diverses activitĂ©s mises en place

L’atelier de formation d’Ambohidahy

  • 9 personnes ont suivi les cours de couture, de tricotage et de cuisine. Parmi elles, 1 a trouvĂ© du travail en usine, 3 continuent la formation, 1 y Ă©tait en attente de la reprise d’une autre activitĂ©, 1 a Ă©tĂ© orientĂ©e dans un autre centre de formation et 3 se sont dĂ©sistĂ©es
  • 6 familles ont suivi le cours de gestion individualisĂ© en vue de lancer une activitĂ© gĂ©nĂ©ratrice de revenus

Petits Cours

Durant l’annĂ©e scolaire 2021-2022, 13 enfants et jeunes ont suivi des cours d’appui ou de remise Ă  niveau. Parmi eux, 2 ont pu ĂȘtre scolarisĂ©s, 1 placĂ© en formation, 8 ont abandonnĂ©, 2 continuent le Petit cours

Les permanences sociales et médicales, visites à domicile et généralités

  • 3’407 consultations mĂ©dicales
  • La pĂ©nurie de produits contraceptifs a empĂȘchĂ© la rĂ©alisation du programme de planification familiale
  • 59 enfants ont Ă©tĂ© placĂ©s sous surveillance pondĂ©rale, dont 22 enfants malnutris qui ont intĂ©grĂ© notre programme de rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle
  • Plus de 60 tonnes de produits alimentaires, plus de 17’000 piĂšces de savon, 16 tonnes de charbon et 240 couvertures ont Ă©tĂ© octroyĂ©es aux enfants en rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle, aux familles au bĂ©nĂ©fice d’un soutien alimentaire Ă  la maison d’accueil, la prison et aux Ă©lĂšves des ateliers de formation et du Petit Cours de Sentinelles
  • 5 semaines de campagnes de sensibilisation et prĂ©vention santĂ© ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par nos mĂ©decins
  • 240 journĂ©es de permanence sociale ont Ă©tĂ© effectuĂ©es dans nos locaux
  • 566 visites ont Ă©tĂ© faites auprĂšs des familles pour leur suivi psychosocial ; plus de 34’532 km ont Ă©tĂ© parcourus

Aide alimentaire dans le Sud 

Sentinelles a renouvelĂ© son soutien financier Ă  l’association Nouveau Relais des Jeunes. Cela a permis de financer une partie de l’aide alimentaire pour des personnes frappĂ©es par la famine dans le district de Belhoa, rĂ©gion d’Androy


Volet Réinsertion sociale et familiale

Centre de rééducation d’Anjanamasina Mandrasoa (CRM) – (jeunes garçons)

Dans le Centre
  • 87 garçons pris en charge ; tous ont bĂ©nĂ©ficiĂ© des activitĂ©s socio-Ă©ducatives et culturelles mises en place par Sentinelles
  • 40 journĂ©es de permanence sociale au Centre
  • 2’706 dĂ©placements au Tribunal pour enquĂȘte ou audience, tous pris en charge par Sentinelles
  • 3 garçons ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge mĂ©dicale spĂ©cialisĂ©e
  • 36 examens somatiques ont Ă©tĂ© effectuĂ©s hors du Centre
Suite Ă  une Ă©pidĂ©mie de gale dans le Centre, en collaboration avec l’AP (Administration PĂ©nitentiaire) et Grandir Dignement, une grande opĂ©ration d’Ă©radication comprenant sensibilisation, traitement, lavage des textiles, octroi de vĂȘtements, produits d’hygiĂšne corporelle, nettoyage gĂ©nĂ©ral, a Ă©tĂ© organisĂ©e.
En raison de la pandĂ©mie de Covid-19, nous n’avons pas pu intervenir au sein du Centre durant les 3 premiers mois de l’annĂ©e.
Hors du centre
  • 157 jeunes libĂ©rĂ©s et leurs familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi psychosocial
  • 197 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, dont 14 en internat
  • 27 jeunes ont suivi une formation professionnelle, dont 7 en internat
  • 80 jeunes sont dĂ©jĂ  entrĂ©s dans le monde du travail par le biais d’une formation professionnelle, d’une activitĂ© gĂ©nĂ©ratrice de revenus ou d’un kit de dĂ©part
  • 18 nouveaux projets d’aide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
  • 8 familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’aides au logement sous diffĂ©rentes formes (construction, rĂ©paration, Aid au loyer, Ă©quipement)
  • 137 familles en situation prĂ©caire ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un soutien alimentaire temporaire, ainsi que 33 jeunes en internat
  • 9 enfants ont suivi le programme de rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle
  • 13 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©, 5 personnes ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©es et 4 sont sous suivi psychologique
  • 59 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s

Maison centrale d’Antanimora (Jeunes filles mineures, femmes enceintes et femmes incarcĂ©rĂ©es avec leur enfant)

Dans la prison
  • 39 jeunes filles mineures au moment de leur incarcĂ©ration, dont 26 nouvelles entrantes, ont Ă©tĂ© suivies. Toutes ont participĂ© Ă  notre atelier de formation. 11 d’entre elles sont passĂ©es en audience au tribunal et 22 ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es
  • 30 journĂ©es de permanence sociale pour les filles ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es au sein de la prison
  • 9 sĂ©ances de sensibilisation portant sur diffĂ©rents thĂšmes ont eu lieu
  • 192 consultations mĂ©dicales effectuĂ© par notre mĂ©decin, 17 par notre dentiste
  • 5 filles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi de grossesse
Hors de la prison
  • 35 jeunes filles et leurs familles ont Ă©tĂ© suivies Ă  l’extĂ©rieur de la prison, 6 familles en voie d’autonomie ont encore bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un appui pour la scolarisation des enfants
  • 59 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, dont 1 en internat
  • 2 jeunes ont suivi une formation professionnelle
  • 22 familles en situation prĂ©caire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 5 enfants ont suivi le programme de rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle
  • 2 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©
  • 10 nouveaux projets d’aide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
  • 1 aide au logement a Ă©tĂ© octroyĂ©e
  • 9 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s

Enfants incarcérés avec leur maman et femmes enceintes

Dans la prison
  • 76 mamans avec leurs 76 enfants, 39 femmes enceintes et leurs 13 nouveau-nĂ©s ont Ă©tĂ© pris en charge
  • 92 enfants (dont 3 de filles mineures) ont Ă©tĂ© accueillis au jardin d’enfants. Ceux de plus de 18 mois devant le quitter conformĂ©ment Ă  la loi ont Ă©tĂ© accueillis par leur famille ou placĂ©s dans une structure adĂ©quate. Parmi eux, 26 ont Ă©tĂ© accueillis par les SƓurs de Saint-Maurice dans leur centre situĂ© prĂšs de la prison
  • 69 journĂ©es de permanence sociale pour les femmes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es
  • 115 femmes ont participĂ© Ă  l’atelier de formation de Sentinelles
  • 9 sĂ©ances de sensibilisation portant sur diffĂ©rents thĂšmes ont eu lieu
  • 959 consultations mĂ©dicales pour les enfants et les femmes Ă  la prison et 75 consultations en dentisterie. 4 enfants ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s. 84 enfants ont suivi la pesĂ©e, 3 parmi eux a Ă©tĂ© mis en rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle
  • 34 femmes enceintes incarcĂ©rĂ©es ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi prĂ©natal (dont 1 Ă©tait dĂ©jĂ  accompagnĂ©e d’un enfant) et 13 ont accouchĂ© Ă  la maternitĂ© d’un hĂŽpital de la capitale pendant leur dĂ©tention ; elles ont ensuite Ă©tĂ© sous suivi postnatal Ă  la prison
Hors de la prison
  • 60 mamans et leurs familles ont Ă©tĂ© suivies
  • 46 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, dont 17 en internat
  • 3 jeunes membres des familles ou mamans ont suivi une formation professionnelle
  • 5 nouveaux projets d’aide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
  • 2 aides au logement ont Ă©tĂ© octroyĂ©es Ă  autant de familles
  • 13 familles en situation prĂ©caire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 7 enfants ont suivi le programme de rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle
  • 7 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©. Il y a eu 8 hospitalisations
  • 48 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s

Depuis le mois d’aoĂ»t 2021, Sentinelles a ouvert l’accĂšs aux soins et Ă  l’aide alimentaire dans la prison aux femmes ĂągĂ©es de 60 ans et plus. 11 femmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un appui alimentaire, 3 ont eu une consultation mĂ©dicale

Le volet « Tovovavy Mendrika » : enfants et jeunes filles ayant subi une agression sexuelle

  • 7 filles victimes d’agression sexuelle ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un solide suivi psychosocial
  • 11 jeunes filles et/ou membres de leur fratrie ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, dont 2 en internat
  • 3 jeunes ont suivi une formation professionnelle
  • 3 familles en situation prĂ©caire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 1 enfant a suivi le programme de rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle
  • 1 personne a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical
  • 3 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s

Nos partenaires

Domaine de la santé 

  • ComitĂ© du dispensaire d’Antohomadinika
  • Centre d’Appareillage de Madagascar
  • HĂŽpital Joseph Raseta Befelatanana
  • HĂŽpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona
  • HĂŽpital de Soavinandriana
  • HĂŽpital MĂšre Enfant, TsaralalĂ na
  • Centre hospitalier universitaire Anosiala
  • Centre hospitalier Saint BenoĂźt Menni Imerintsiatosika
  • Centre des sƓurs Ursulines, Analaroa
  • Bureau Municipal d’HygiĂšne
  • La Chaine de l’espoir

Autres associations, centres de formation, écoles, internats, ONG, structures privées et publiques 

  • Maison des enfants des SƓurs de St-Maurice, Avaradoha, Antananarivo
  • Association Grandir Dignement
  • Graines de Bitume
  • Institut supĂ©rieur de Travail social (ISTS)
  • Consulat de Monaco Ă  Madagascar
  • Centre de Formation Professionnelle en bĂątiment de Madagascar, Ambohimanambola
  • Centre NRJ (Nouveau Relais Jeunes), Andavamamba, Antananarivo
  • Centre de formation professionnelle, Don Bosco, Ivato
  • Centre de formation ACBHM, Ambohimirary, Antananarivo
  • Espace mĂ©tier, Itaosy Antananarivo
  • Internat des sƓurs Filles de Marie Auxiliatrice, Betafo
  • Internat FJKM, Ambatomanga
  • Internat Saint Martin des sƓurs SacrĂ© cƓur de Raguse, Antanivao, Antsirabe
  • Internat des sƓurs Notre Dame de la Salette, Kianjavola Antsahatanteraka, Antsirabe II
  • Internat des sƓurs Notre Dame de la Salette, Kianjasoa  Fihavanantsoa , Antsirabe I
  • Internat des sƓurs congrĂ©gation Jeanne de Lanoue – Analavory

Népal

Nigeria

Palestine

Pologne

Portugal

Russie

Rwanda

Sénégal

Pays d’Afrique de l’Ouest, le SĂ©nĂ©gal compte plus de 16 millions d’habitants, dont la moitiĂ© a moins de 20 ans. ClassĂ© au 168Ăšme rang sur 189 en 2019 par le PNUD, avec un indice de dĂ©veloppement humain de 0,512, il fait partie des pays avec un dĂ©veloppement humain faible tout comme les autres pays de la zone subsaharienne.

IndĂ©pendante depuis 1960, la RĂ©publique du SĂ©nĂ©gal, dirigĂ©e depuis 2012 par le prĂ©sident Macky Sall, a trouvĂ© un certain Ă©quilibre et reste l’un des pays les plus stables d’Afrique. Pourtant, il fonctionne Ă  deux vitesses, et des disparitĂ©s sont encore fortement marquĂ©es entre les zones urbaines et rurales. Bien que l’accĂšs aux services de santĂ© soit un des meilleurs d’Afrique de l’Ouest, l’espĂ©rance de vie n’est encore que de 63 ans.

L’imprĂ©visibilitĂ© des prĂ©cipitations peut toujours contrarier la production agricole, tandis que les chocs dans les pays voisins (Ă©pidĂ©mie d’Ebola, recrudescence de l’insĂ©curitĂ© au Mali et dans toute la rĂ©gion) pourraient avoir pour consĂ©quence de freiner le tourisme, les Ă©changes et les transports au SĂ©nĂ©gal. Le taux de pauvretĂ© atteint 46 % selon les derniĂšres estimations.

MalgrĂ© des efforts considĂ©rables en termes de budget pour l’éducation, seuls 69 % des enfants sont scolarisĂ©s dans le primaire.

La place de l’enseignement coranique comme unique source d’enseignement est encore trĂšs prĂ©pondĂ©rante. En effet, l’école est obligatoire et payante, ce qui a pour consĂ©quences que de nombreux parents des rĂ©gions dĂ©favorisĂ©es confient leurs enfants, parfois dĂšs l’ñge de 4 ans, Ă  un marabout. Dans le daara, il suivra une instruction religieuse, ainsi que l’apprentissage de l’humilitĂ©, du respect, de la persĂ©vĂ©rance et de la vie en communautĂ©. Cependant avec l’aggravation du contexte Ă©conomique et l’apparition de nombreux imposteurs et exploiteurs, les conditions de vie de ces enfants sont devenues excessivement difficiles, surtout en milieu urbain. Sans accĂšs aux soins et Ă  l’éducation, le plus souvent forcĂ©s de mendier pour se nourrir, ils risquent bastonnades et parfois maltraitances graves s’ils ne rapportent pas quotidiennement une certaine somme d’argent au marabout.

Bien que le SĂ©nĂ©gal ait ratifiĂ© en 1991 la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) et que la loi du 29 avril 2005 contre la mendicitĂ© relative Ă  « la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilĂ©es et Ă  la protection des victimes de la traite » ait Ă©tĂ© votĂ©e, ces lois et conventions ne sont toujours pas appliquĂ©es. Selon respectivement le Partenariat pour le retrait et la rĂ©insertion des enfants de la rue (PARRER) et Human Rights Watch, entre 50’000 et 76’000 enfants mendient sur l’ensemble du territoire sĂ©nĂ©galais.

Les soins aux enfants: 

Issus de familles dĂ©munies, beaucoup d’enfants restent sans soins, faute de moyens.

Enfants victimes de graves pathologies, blessĂ©s, brĂ»lĂ©s, cardiaques, infirmes ou mutilĂ©s, ils sont pris en charge par Sentinelles aprĂšs une enquĂȘtes sociale approfondie. Ils sont ensuite soignĂ©s, dans la mesure des moyens disponibles, au SĂ©nĂ©gal. Afin de responsabiliser la famille, lorsque celle-ci est en mesure de l’apporter, une participation financiĂšre est demandĂ©e, aussi minime soit-elle.

Nous privilégions toujours les soins effectués sur place par des chirurgiens compétents, ou lors de missions opératoires organisées par Sentinelles ou des partenaires.

Cependant, les enfants inopĂ©rables au SĂ©nĂ©gal, en danger de mort parfois, sont transfĂ©rĂ©s en Suisse lorsque c’est possible, en Ă©troite collaboration  avec les spĂ©cialistes et hĂŽpitaux concernĂ©s (relais avec le programme « Soins en Suisse »).

Lorsqu’un enfant est pris en charge, son suivi mĂ©dical et social se poursuit sur son lieu de vie aussi longtemps que sa situation l’exige. Lorsque l’enfant est rĂ©tabli, nous veillons Ă  ce qu’il puisse ĂȘtre scolarisĂ© ou suive une formation professionnelle.


Faits & Chiffres

Faits et chiffres des actions au Sénégal en 2022

Les enfants Talibés

  • 386 talibĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi social, de consultations mĂ©dicales et soins dans 6 daaras de Mbour
  • 57 talibĂ©s ont suivi des cours d’alphabĂ©tisation
  • 20 animations sur les maltraitances ont Ă©tĂ© organisĂ©es auprĂšs de 2 ONG, 8 associations et centres de formation en couture
  • 4 talibĂ©s ont Ă©tĂ© suivi hors daara: 2 talibĂ©s ont reçu des soins spĂ©cifiques (intervention chirurgicale), 2 talibĂ©s ont Ă©tĂ© rendus Ă  leur famille (1 hors daara souffrant d’insuffisance rĂ©nale)

Soins aux enfants

  • 46 enfants suivis souffrant de pathologies diverses ou de sĂ©quelles d’accident
  • 1 enfant atteint de noma a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e lors de la mission chirurgicale avec les HUG Ă  l’HĂŽpital Le Dantec en collaboration de Sentinelles
  • 15 adultes ont reçu une aide ponctuelle pour des pathologies diverses
  • 2 jeunes femmes ont souffrant d’ankylose ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es en Suisse et ont subi une intervention chirurgicale
  • 2 jeunes femmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation en coiffure et en hĂŽtellerie/restauration
  • 6 enfants ont Ă©tĂ© rĂ©inscrits Ă  l’Ă©cole
  • 1 adulte a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge pour un pontage coronarien

Enfants conducteurs d’aveugles

  • 6 familles et leurs 26 enfants ont Ă©tĂ© suivies Ă  Mbour, Kaolack et Fatick
  • 20 enfants scolarisĂ©s
  • 3 jeunes en formation professionnelle
  • 1 jeune fille a reçu une machine Ă  coudre en kit de rĂ©insertion
  • 2 enfants en Ăąge prĂ©scolaire suivis
  • 1 construction de clĂŽture de maison, installation de l’Ă©lectricitĂ© et de l’eau

Réinsertion familiale (nouveau programme)

Au-delĂ  des actions menĂ©es auprĂšs des enfants conducteurs d’aveugle et enfants talibĂ©s, Sentinelles souhaite Ă©largir son champ d’action en touchant une plus grande diversitĂ© d’enfants. C’est ainsi qu’un programme « RĂ©insertion familiale » a Ă©tĂ© mis en oeuvre pour les enfants victimes d’abus sexuels. Sentinelles assure, dans de pareilles circonstances, la prise en charge psychosociale, mĂ©dicale et sociale lors de visites Ă  domicile.

A travers une approche systĂ©mique, Sentinelles accorde Ă©galement des activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus (AGR) aux familles afin d’assurer leur autonomie. En outre, les enfants de ces familles bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d’un accompagnement scolaire.

  • 12 filles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un accompagnement psychologique, mĂ©dical et social
  • 1 famille a reçu une aide au logement
  • 7 dĂ©clarations Ă  l’Ă©tat civil des enfants suivis
  • 1 fille a Ă©tĂ© rĂ©introduite Ă  l’Ă©cole
  • 1 fille a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation professionnelle
  • 7 enfants dĂ©scolarisĂ©s ont Ă©tĂ© replacĂ©s dans des Ă©coles publiques
  • 7 enfants bĂ©nĂ©ficient de cours de renforcement
  • 1 enfant prĂ©maturĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge mĂ©dicale
  • 7 bĂ©bĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un soutien nutritionnel
  • 3 filles ont accouchĂ© par cĂ©sarienne
  • 1 ActivitĂ© gĂ©nĂ©ratrice de revenus (AGR) fonctionnelle pour une famille
  • 1 appareil auditif achetĂ© a permis Ă  une bĂ©nĂ©ficiaire de retrouver son audition
  • 1 construction d’un abri commercial pour une famille

Équipes de travail

Au Sénégal : 8 collaborateur·trice·s locaux

  • 1 dĂ©lĂ©guĂ© expatriĂ©
  • 4 assistants sociaux
  • 1 secrĂ©taire comptable
  • 2 gardiens

À Lausanne :

  • 1 responsable des programmes Ă  40%

DĂ©penses en 2022 : CHF 317’201


Nos Partenaires
  • Avenir de l’enfant
  • Centre des handicapĂ©s de Mbour
  • Handisable
  • RADDHO (Rencontre africaine pour la dĂ©fense des droits de l’homme)
  • AEMO (Action Ă©ducative en milieu ouvert), Mbour
  • Marple Afrique SolidaritĂ©Ì, Saly
  • CPRS (Centre de promotion et de rĂ©insertion sociale), Mbour
  • Centre des aveugles de Mbour

Togo

Tunisie

Vietnam