Anciens Programmes
Les populations martyres
Boat People, 1981. Chaque jour, des filles et des femmes sont violĂ©es, torturĂ©es, jetĂ©es Ă la mer. CrĂ©ation du ComitĂ© international contre la piraterie. Guatemala 1983. Filles violĂ©es, adultes massacrĂ©s, Indiens anĂ©antis. Nourrir, soigner et habiller les orphelins, ainsi que les grandes filles qui nâont plus Ă se prostituer pour survivre.
Les oubliés du monde

Petits vieux complĂštement dĂ©munis, population oubliĂ©e depuis des siĂšcles: aliments, soins, soutien scolaire. Petite vieille vivant seule chez elle: du charbon pour son poĂȘle en hiver. Jeune femme paraplĂ©gique vivant avec sa mĂšre malade: de quoi amĂ©liorer son quotidien. AlertĂ©s sur leur dĂ©tresse, comment passer au large dâeux?
Lâinfanticide des filles

En Inde du Sud, de nombreux enfants sont sacrifiĂ©s Ă leur naissance, des filles surtout. Parce quâelles «coĂ»tent cher» en cĂ©rĂ©monies traditionnelles, habits, bijoux, et puis la dot, dâun montant souvent insoutenable pour les pauvres. Sauver de la mort la petite fille bonne Ă tuer Ă sa naissance, puis donner Ă sa vie les moyens de la vie.
Les Princesses

Coupables dâavoir entretenu ou subi des relations intimes que leur milieu rĂ©prouve, des jeunes filles ou des femmes sont persĂ©cutĂ©es ou tuĂ©es «en vengeance de lâhonneur familial». RejetĂ©es de leur famille et de la sociĂ©tĂ©, elles ont pour choix le suicide, lâinfanticide ou la prostitution. Sauver ces martyres et les recueillir sur dâautres terres.
Les Aurores

Aurore, du nom de la premiĂšre femme venue nous dire quâelle aimerait changer de «mĂ©tier». La plus terrifiante et la plus primitive prostitution de survie. Accompagnement fraternel, infiniment patient. Aides diverses, formation professionnelle. CrĂšche pour les petits, nourriture, soins, protection et tendresse.
Les filles et femmes esclaves de trokosi
Trokosi: fille vierge offerte au dieu dâun sanctuaire en rĂ©paration dâune faute commise par un membre de sa famille. En rĂ©alitĂ©: elle est livrĂ©e au prĂȘtre de ce sanctuaire qui en dispose sexuellement Ă son grĂ© des annĂ©es durant ou sa vie entiĂšre. Des nĂ©gociations en vue de la libĂ©ration dĂ©finitive dâune quarantaine de petites ont pu ĂȘtre menĂ©es Ă bien.
Les enfants enlevés
Enfants enlevĂ©s par lâun de leurs parents. En dĂ©pit des lois qui confient la garde de lâenfant Ă lâune ou Ă lâautre. Tout tenter pour ramener lâenfant Ă celle ou celui qui le pleure pour la vie. Lâimpuissance, les lenteurs ou le manque de courage des pouvoirs responsables imposaient notre aide, souvent efficace, au parent et Ă lâenfant martyrs.
Les enfants victimes de pédophiles
Ce nâest pas une prostitution nĂ©e au hasard du passage dâĂ©trangers, mais lâenvoi mercantile et organisĂ© de touristes consommateurs dâenfants, par des centrales de pĂ©dophiles occidentaux. Mise en garde des touristes dĂšs leur arrivĂ©e. Recherche et dĂ©mantĂšlement dâorganisations pĂ©dophiles.
Les enfants soldats
En 1983, Ă lâassaut de lâIrak, des enfants soldats iraniens ont Ă©tĂ© jetĂ©s au massacre afin dâouvrir la route au gros de ses armĂ©es. Des milliers dâentre eux en sont morts. Des centaines dâautres sont prisonniers des forces irakiennes. Sentinelles a nĂ©gociĂ© la libĂ©ration dâune centaine de ces enfants, en conviant plusieurs pays islamiques Ă les accueillir temporairement.
Les petites bonnes
Elles ont six, sept ans, et plus. Elles viennent de la campagne, de parents pauvres qui «donnent sa chance» à leur petite en la plaçant en ville. Faire le ménage, la cuisine, se lever tÎt et se coucher tard. Et, quand elles grandissent, subir les hommes de la maison. Enceintes, elles sont chassées. Soutien affectif, aide alimentaire, formation professionnelle.
Les enfants de la décharge
Toute la journĂ©e, femmes, hommes et enfants ramassent et trient les dĂ©chets recyclables quâils revendent pour quelques sous. Sentinelles a travaillĂ© Ă la libĂ©ration de ces enfants, en leur donnant les moyens: nourriture, soins, crĂšche, scolarisation, formation professionnelle pour les plus grands.
Les enfants mineurs de charbon
La libĂ©ration de ces enfants esclaves, bĂȘtes de charge souterraines exposĂ©es Ă chaque instant Ă ce que la mine leur tombe dessus, explose ou prenne feu, risquant leur vie pour un salaire de misĂšre, a Ă©tĂ© nĂ©gociĂ© avec leurs parents. Des centaines dâentre eux ont Ă©tĂ© rendus Ă leur enfance, avec les moyens dâune vie respirable et due: nourriture, soins, Ă©cole, un mĂ©tier, et de quoi lâexercer.
Les mutilations sexuelles et mariages forcés
Au couteau, Ă la pierre, lame de rasoir, morceau de verre, dans une atmosphĂšre de fĂȘte ou de terreur, des millions de fillettes, adolescentes, sont sexuellement mutilĂ©es. Inconscientes, consentantes ou de force. Quelle que soit la mutilation pratiquĂ©e, il y a souffrance, supplice mĂȘme, et atteinte Ă lâintĂ©gritĂ© humaine, quand ce nâest pas la mort. Les survivantes, pas encore complĂštement formĂ©es, sont le plus souvent mariĂ©es de force.
Mise Ă lâabri des jeunes filles qui ne veulent pas sây soumettre et accompagnement durable propre Ă prĂ©server leur sĂ©curitĂ© et leur intĂ©gritĂ©. Soins mĂ©dicaux et interventions chirurgicales, si nĂ©cessaire. Sensibilisation des parents et des communautĂ©s, ainsi que dans les Ă©coles.
Les enfants martyrisés
Pour vivre et grandir, lâenfant dĂ©pend totalement des adultes et, sâil en est la «propriĂ©té» toujours, il en est souvent la proie. Proie et propriĂ©tĂ© de tortionnaires actifs ou passifs, proches ou lointains, parents, famille, milieu, Etats et leurs institutions, pouvoirs religieux, coutumiers, etc.
Ecrasement de lâenfant dont la souffrance et la mort importent moins aux dĂ©cideurs que de sauvegarder famille et idĂ©ologies.
Coups Ă mort immĂ©diate ou diffĂ©rĂ©e. Inceste, viol. Tortures, manque de soins, nĂ©gligence. Humiliation permanente, privations. Toutes les formes de brutalitĂ©s ou de subtil sadisme. Lâarracher Ă son malheur.
Brésil
Colombie
LocalisĂ©e Ă lâextrĂȘme Nord-Ouest de lâAmĂ©rique du Sud, la Colombie connecte lâAmĂ©rique centrale (PanamĂĄ) Ă lâAmĂ©rique du Sud (PĂ©rou, BrĂ©sil, Ăquateur et Venezuela) et a accĂšs aux cĂŽtes Pacifique et CaraĂŻbe. Le pays compte 50 millions dâhabitants, sur un territoire dâun million de km2, se concentrant sur la cĂŽte Pacifique et dans les Andes, en particulier dans les cinq grandes villes : BogotĂĄ, MedellĂn, Cali, Barranquilla et Cartagena.
Sur le plan Ă©conomique, la Colombie est en croissance, mĂȘme si les inĂ©galitĂ©s persistent. Le taux de chĂŽmage atteint 13%. Une grande partie du pays vit de lâĂ©conomie informelle et, selon le DĂ©partement des statistiques DANE, 40% de la population vit en situation de pauvretĂ©.
Lâhistoire du pays est marquĂ©e par la violence : assassinats politiques, coups dâĂtat, formation de groupes dâauto-dĂ©fense, juntes militaires. En 1948, lâassassinat de GaitĂĄn mĂšne Ă 10 annĂ©es de violences entre le parti libĂ©ral, plutĂŽt Ă gauche, et le parti conservateur, plutĂŽt Ă droite.
De cette Ă©poque naĂźt le dĂ©bat entre la rĂ©partition, le partage et lâusage de la terre. ProblĂ©matique qui se poursuit encore aujourdâhui. Les violences ont Ă©tĂ© aggravĂ©es par le trafic de cocaĂŻne et dâarmes dans les annĂ©es 80-90. Les diffĂ©rents cartels contrĂŽlent des rĂ©gions entiĂšres, tandis que les milices dâauto-dĂ©fense de droite en contrĂŽlent dâautres. Cette violence sâĂ©panouit dans les zones les plus pauvres du pays, oĂč la moitiĂ© de la population vit dans un grand dĂ©nuement. Les cartels ont le contrĂŽle de toute la chaĂźne de production, de la culture de la plante (la coca) jusquâĂ lâexportation aux pays consommateurs. Actuellement, environ 70% de la production de cocaĂŻne vendue dans le monde provient de Colombie.
En 2016, suite Ă 50 ans de guerre civile, un accord de paix entre lâEtat et la guĂ©rilla communiste FARC est finalisĂ©. 5 ans aprĂšs la signature des accords, les points cruciaux restent toutefois en suspens (rĂ©forme rurale, rĂ©insertion socio-Ă©conomique des ex-guĂ©rilleros, substitution des cultures illicites, rĂ©conciliation et rĂ©paration aux victimes).
Contexte local d’intervention
Sentinelles est active dans la rĂ©gion andine du sud-ouest du dĂ©partement dâAntioquia, oĂč les opportunitĂ©s de travail sont rares. Sans accĂšs Ă lâĂ©ducation, la possibilitĂ© de se consacrer Ă une activitĂ© autre que lâexploitation du charbon est trĂšs faible. Ce contexte de pauvretĂ© et de violence pousse Sentinelles Ă secourir des enfants et des femmes Ă lâabandon et gravement maltraitĂ©s en leur proposant une aide adaptĂ©e qui favorise lâĂ©change, la confiance et lâengagement.
Faits et chiffres en 2022 du programme « Protection de l’enfance »
Le volet Secours et accompagnement au Foyer de Minas
- 23 enfants et leurs familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun accueil et dâun suivi psycho-social au sein du Foyer. 8 enfants sont retournĂ©s vivre avec leurs familles, 2 d’entre eux ont quittĂ© le foyer et intĂ©grĂ© notre programme d’aide individuelle, 1 jeunes adolescentes et 1 petite fille ont quittĂ© la rĂ©gion avec leur famille.
- 103 visites Ă domicile
- 13 partenariats culturels, sportifs et artistiques mis en place tout au long de l’annĂ©e
- 16 enfants ont participĂ© au deuxiĂšme cycle de l’Ă©cole de musique
- 13 enfants et 4 mamans ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi psychologique
- 8 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi psychiatrique
Le volet Aides individuelles
- 31 familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un accompagnement rĂ©gulier dans leur milieu de vie (22 enfants, 6 jeunes adultes et 10 adultes)
Le volet Education inclusive et soutien Ă la formation professionnelle
Une loi rĂšglemente l’accĂšs Ă l’Ă©ducation pour les enfants et les jeunes ayant des besoins Ă©ducatifs spĂ©ciaux. le Service d’Ă©ducation spĂ©cialisĂ©e d’Amaga ne disposant pas des ressources humaines nĂ©cessaires au recensement des Ă©lĂšves ayant des besoins Ă©ducatifs spĂ©ciaux, notre Ă©quipe s’est mobilisĂ©e pour les identifier et Ă©valuer les amĂ©nagements nĂ©cessaires Ă leur dĂ©veloppement.
- 106 enfants ont été identifiés
- 68 enfants identifiés habitent dans la zone la plus proche de notre Foyer
Soutien Ă la formation professionnelle
- 2 jeunes adultes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation professionnelle
Volet Renforcement de l’autonomie
- 24 femmes ont participĂ© Ă l’atelier  de couture, dont 7 femmes ont créé un groupe de couture pour lequel Sentinelles met Ă disposition 3 machines Ă coudre et un espace pour se rĂ©unir et Ă©changer.
- 3 femmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide Ă©conomique pour dĂ©velopper une AGR
Ăquipes de travail
-  9 collaborateur·trice·s locaux
- 1 comptable professionnelle ponctuelle
- 1 responsable des programmes Ă 60%
DĂ©penses en 2022: CHF 140’152
Nos partenaires
- Fondation Lucerito
- Fondation PasiĂłn & CorazĂłn
- Servicio Nacional de Aprendizaje â SENA
- OrganizaciĂłn AIESEC
- FederaciĂłn de ONG de AntioquĂa
- Hogar Juvenil Campesino y Minero de AmagĂĄ
- Fondation Patronato
- Nueva Era
Ămirats arabes unis
Ghana
Guatemala
Inde
Iran
Iraq
Kenya
Liban
Madagascar
Ătat insulaire dâAfrique australe situeÌ dans lâocĂ©an Indien, sĂ©pareÌ du continent par le canal du Mozambique et sâĂ©tendant sur plus de 587’000 km2, Madagascar est la 5Ăšme plus grande Ăźle de la planĂšte. ClasseÌ au 173Ăšme rang sur 191 pays de lâindice de dĂ©veloppement humain (IDH) du PNUD, le pays se trouve dans une situation de grande pauvretĂ© chronique. Sa population est estimĂ©e aÌ un peu plus de 28 millions dâhabitants dont plus de 80% vit avec moins de 2.15 dollars par jour (seuil international de pauvretĂ©), cela en fait un des pays les plus pauvres du monde.
En 2009, le pays a traversĂ© une grave crise politique qui a accru lâappauvrissement dâune frange importante de la population. Bien que lâĂ©conomie nationale ait connu une reprise suite au retour aÌ lâordre constitutionnel, aÌ une transition pacifique avec deux Ă©lections prĂ©sidentielles qui se sont dĂ©roulĂ©es dans le calme, les conditions de vie de la majoritĂ© des Malgaches restaient extrĂȘmement prĂ©caires avant la pandĂ©mie de coronavirus. Avec cette derniĂšre elles ont nettement empireÌ.
Dans ce contexte, les conditions de vie de la majoritĂ© des Malgaches sont extrĂȘmement prĂ©caires. Corruption, mauvaise gouvernance, routes sans entretien, systĂšmes de santeÌ, de distribution dâeau et d’Ă©lectricitĂ© dĂ©ficients sont autant de freins au dĂ©veloppement du pays. LâaccĂšs Ă une alimentation suffisante, Ă lâeau, aux soins, Ă lâĂ©ducation et au logement reste trĂšs difficile. Dans un autre registre, la situation sĂ©curitaire ne cesse de se dĂ©tĂ©riorer dans la capitale et certaines provinces.
Plus dâun quart des enfants en Ăąge dâaller Ă lâĂ©cole non scolarisĂ©s, des routes sans entretien, des systĂšmes de santĂ©, de distribution dâeau et dâĂ©lectricitĂ© dĂ©ficients, une situation sĂ©curitaire dĂ©plorable sont autant de freins au dĂ©veloppement du pays. LâaccĂšs Ă une alimentation suffisante, Ă lâeau, aux soins, Ă lâĂ©ducation et au logement reste ainsi trĂšs difficile. La rĂ©alitĂ© de nombre dâenfants et adolescents est dĂ©terminĂ©e par lâanalphabĂ©tisme, le faible niveau de scolaritĂ©, le travail prĂ©caire dans lâĂ©conomie informelle, la rupture sociale et familiale et la dĂ©linquance. Les jeunes filles, les femmes et leurs enfants sont particuliĂšrement vulnĂ©rables face Ă cette situation et en sont les premiĂšres victimes. Le pays compte un nombre extrĂȘmement Ă©levĂ© de familles monoparentales. Bien souvent, des mĂšres seules se retrouvent sans solution pour subvenir aux besoins de leur famille.
Faits & Chiffres
Faits et chiffres des actions de nos différents programmes en 2022
Ăquipe de travail
 à Madagascar : 43 collaborateur·trice·s locaux
2 coordinatrices, 4 assistants sociaux responsables de programme, 12 assistants sociaux, 2 éducatrices, 2 médecins, 1 kinésithérapeute, 6 animateurs et formateurs, 1 enseignant, 1 avocate, 2 intendantes, 1 secrétaire, 1 comptable, 1 agent de micro-crédits, 2 chauffeurs, 3 gardiens, 2 gardiens suppléants
 à Lausanne : 3 collaborateur·trice·s
- 1 responsable de programme Ă 80%
- 1 collaboratrice administrative Ă temps partiel
- 1 comptable bénévole à temps partiel
DĂ©penses en 2022: CHF 423’436
Volet Soins aux enfants
- 89 enfants ont bénéficié de soins
- 23 enfants ont été opérés, dont 11 enfants lors de missions chirurgicales, 11 dans des hÎpitaux et cliniques de la capitale et 1 qui a été transféré aux HUG (GenÚve)
- 4 enfants prĂ©sentaient des malformations qui ont pu ĂȘtre traitĂ©es par plĂątre
- 23 enfants ont Ă©tĂ© suivis en rééducation dans notre cabinet de kinĂ©sithĂ©rapie et 5 dans d’autres centres Â
- 44 nouveaux appareillages ont été fournis, dont 15 paires de chaussures renforcées ou orthopédiques
- 71 enfants ont suivi la pesée et ont bénéficié du programme de récupération nutritionnelle; 22 parmi eux présentaient des signes plus ou moins sévÚres de malnutrition
- 107 enfants et jeunes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide scolaire
- 8 jeunes ont suivi une formation professionnelle
- 2 nouveaux projets dâaide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
- 3 aides au logement ont été octroyées
- 37 membres des familles des jeunes patients ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©. Il y a eu 19 hospitalisations
- 73 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire
- 21 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s
Volet Droit d'ĂȘtre
- 29 familles, pour la plupart nombreuses, vivant dans un grave dénuement, ont été suivies ; elles ont toutes bénéficié de soutiens alimentaire, médical et psychosocial
- 16 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©. Il y a eu 5 hospitalisations
- 37 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide scolaire, dont 6 en internat
- 15 personnes ont suivi une formation professionnelle
- 2 nouveaux projets dâaide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
- 1 aide au logement a été octroyée
- 19 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire
- 11 dossiers a pu ĂȘtre fermĂ©s
Dispensaire dâAntohomadinika
- 1â409 familles (6â616 personnes) Ă©taient inscrites Ă la mutuelle du dispensaire
- 2’937 personnes dont 1’419 enfants ont consultĂ© au dispensaire et ont Ă©tĂ© suivies mĂ©dicalement; 10 personnes ont reçu une visite mĂ©dicale urgente Ă domicile
- 2 journĂ©es ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă la visite mĂ©dicale annuelle des Ă©lĂšves  de l’Ă©cole prĂ©scolaire Antohomadinika III G Hangar
- Dâordinaire plus de 1â000 femmes prennent part au programme de planification familiale ; malheureusement d’incessantes dĂ©marches, un problĂšme nous bloquant l’accĂšs Ă des produits contraceptifs continue d’empĂȘcher cette activitĂ©
- 13 femmes ont suivi des consultations prénatales et 30 nouveau-nés ont été examinés en consultations postnatales
- 17 enfants ont été suivis au niveau pondéral.
- 4 sessions d’Ă©ducation sanitaire ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es
- 4 sessions de vaccination (rougeole, poliomyélite, tuberculose) et déparasitage dans le cadre des campagnes de masse du MinistÚre de la Santé ont été réalisées.
Ouverture d’un nouveau programme « Ankohonana Mikendry Ivontsoa » Ă Antohomadinika
- 40 familles victimes d’inondations ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide diffĂ©renciĂ©e, selon leurs besoins
- 8 autres familles ont Ă©tĂ© suivies. Parmi elles, 3 ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©es, 5 ont Ă©tĂ© sous suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©, 2 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide scolaire, 1 jeune d’une formation professionnelle, 1 famille a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une aide au logement. Les 8 familles ont eu un soutien alimentaire temporaire.
La maison d’accueil
Lâatelier de formation dâAmbohidahy
- 9 personnes ont suivi les cours de couture, de tricotage et de cuisine. Parmi elles, 1 a trouvĂ© du travail en usine, 3 continuent la formation, 1 y Ă©tait en attente de la reprise d’une autre activitĂ©, 1 a Ă©tĂ© orientĂ©e dans un autre centre de formation et 3 se sont dĂ©sistĂ©es
- 6 familles ont suivi le cours de gestion individualisé en vue de lancer une activité génératrice de revenus
Petits Cours
Les permanences sociales et médicales, visites à domicile et généralités
- 3â407 consultations mĂ©dicales
- La pĂ©nurie de produits contraceptifs a empĂȘchĂ© la rĂ©alisation du programme de planification familiale
- 59 enfants ont été placés sous surveillance pondérale, dont 22 enfants malnutris qui ont intégré notre programme de récupération nutritionnelle
- Plus de 60 tonnes de produits alimentaires, plus de 17’000 piĂšces de savon, 16 tonnes de charbon et 240 couvertures ont Ă©tĂ© octroyĂ©es aux enfants en rĂ©cupĂ©ration nutritionnelle, aux familles au bĂ©nĂ©fice d’un soutien alimentaire Ă la maison dâaccueil, la prison et aux Ă©lĂšves des ateliers de formation et du Petit Cours de Sentinelles
- 5 semaines de campagnes de sensibilisation et prévention santé ont été réalisées par nos médecins
- 240 journées de permanence sociale ont été effectuées dans nos locaux
- 566 visites ont Ă©tĂ© faites auprĂšs des familles pour leur suivi psychosocial ; plus de 34’532 km ont Ă©tĂ© parcourus
Aide alimentaire dans le SudÂ
Sentinelles a renouvelĂ© son soutien financier Ă l’association Nouveau Relais des Jeunes. Cela a permis de financer une partie de l’aide alimentaire pour des personnes frappĂ©es par la famine dans le district de Belhoa, rĂ©gion d’Androy
Volet Réinsertion sociale et familiale
Centre de rééducation dâAnjanamasina Mandrasoa (CRM) â (jeunes garçons)
- 87 garçons pris en charge ; tous ont bénéficié des activités socio-éducatives et culturelles mises en place par Sentinelles
- 40 journées de permanence sociale au Centre
- 2â706 dĂ©placements au Tribunal pour enquĂȘte ou audience, tous pris en charge par Sentinelles
- 3 garçons ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge mĂ©dicale spĂ©cialisĂ©e
- 36 examens somatiques ont été effectués hors du Centre
- 157 jeunes libĂ©rĂ©s et leurs familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi psychosocial
- 197 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide scolaire, dont 14 en internat
- 27 jeunes ont suivi une formation professionnelle, dont 7Â en internat
- 80 jeunes sont dĂ©jĂ entrĂ©s dans le monde du travail par le biais dâune formation professionnelle, dâune activitĂ© gĂ©nĂ©ratrice de revenus ou dâun kit de dĂ©part
- 18 nouveaux projets dâaide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
- 8 familles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâaides au logement sous diffĂ©rentes formes (construction, rĂ©paration, Aid au loyer, Ă©quipement)
- 137 familles en situation prĂ©caire ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun soutien alimentaire temporaire, ainsi que 33 jeunes en internat
- 9 enfants ont suivi le programme de récupération nutritionnelle
- 13 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©, 5 personnes ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©es et 4 sont sous suivi psychologique
- 59 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s
Maison centrale dâAntanimora (Jeunes filles mineures, femmes enceintes et femmes incarcĂ©rĂ©es avec leur enfant)
- 39 jeunes filles mineures au moment de leur incarcĂ©ration, dont 26 nouvelles entrantes, ont Ă©tĂ© suivies. Toutes ont participĂ© Ă notre atelier de formation. 11 d’entre elles sont passĂ©es en audience au tribunal et 22 ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©es
- 30 journées de permanence sociale pour les filles ont été réalisées au sein de la prison
- 9 séances de sensibilisation portant sur différents thÚmes ont eu lieu
- 192 consultations médicales effectué par notre médecin, 17 par notre dentiste
- 5 filles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi de grossesse
- 35 jeunes filles et leurs familles ont Ă©tĂ© suivies Ă l’extĂ©rieur de la prison, 6 familles en voie d’autonomie ont encore bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un appui pour la scolarisation des enfants
- 59 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide scolaire, dont 1 en internat
- 2 jeunes ont suivi une formation professionnelle
- 22 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 5 enfants ont suivi le programme de récupération nutritionnelle
- 2 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©
- 10 nouveaux projets dâaide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
- 1 aide au logement a été octroyée
- 9 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s
Enfants incarcérés avec leur maman et femmes enceintes
- 76 mamans avec leurs 76 enfants, 39 femmes enceintes et leurs 13 nouveau-nés ont été pris en charge
- 92 enfants (dont 3 de filles mineures) ont Ă©tĂ© accueillis au jardin dâenfants. Ceux de plus de 18 mois devant le quitter conformĂ©ment Ă la loi ont Ă©tĂ© accueillis par leur famille ou placĂ©s dans une structure adĂ©quate. Parmi eux, 26 ont Ă©tĂ© accueillis par les SĆurs de Saint-Maurice dans leur centre situĂ© prĂšs de la prison
- 69 journées de permanence sociale pour les femmes ont été réalisées
- 115 femmes ont participĂ© Ă lâatelier de formation de Sentinelles
- 9 séances de sensibilisation portant sur différents thÚmes ont eu lieu
- 959 consultations médicales pour les enfants et les femmes à la prison et 75 consultations en dentisterie. 4 enfants ont été hospitalisés. 84 enfants ont suivi la pesée, 3 parmi eux a été mis en récupération nutritionnelle
- 34 femmes enceintes incarcĂ©rĂ©es ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi prĂ©natal (dont 1 Ă©tait dĂ©jĂ accompagnĂ©e d’un enfant) et 13 ont accouchĂ© Ă la maternitĂ© dâun hĂŽpital de la capitale pendant leur dĂ©tention ; elles ont ensuite Ă©tĂ© sous suivi postnatal Ă la prison
- 60 mamans et leurs familles ont été suivies
- 46 enfants ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide scolaire, dont 17 en internat
- 3 jeunes membres des familles ou mamans ont suivi une formation professionnelle
- 5 nouveaux projets dâaide Ă©conomique (microcrĂ©dits) ont Ă©tĂ© lancĂ©s
- 2 aides au logement ont été octroyées à autant de familles
- 13 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 7 enfants ont suivi le programme de récupération nutritionnelle
- 7 personnes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi mĂ©dical spĂ©cialisĂ©. Il y a eu 8 hospitalisations
- 48 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s
Depuis le mois d’aoĂ»t 2021, Sentinelles a ouvert l’accĂšs aux soins et Ă l’aide alimentaire dans la prison aux femmes ĂągĂ©es de 60 ans et plus. 11 femmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un appui alimentaire, 3 ont eu une consultation mĂ©dicale
Le volet « Tovovavy Mendrika » : enfants et jeunes filles ayant subi une agression sexuelle
- 7 filles victimes dâagression sexuelle ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun solide suivi psychosocial
- 11 jeunes filles et/ou membres de leur fratrie ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâune aide scolaire, dont 2 en internat
- 3 jeunes ont suivi une formation professionnelle
- 3 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 1 enfant a suivi le programme de récupération nutritionnelle
- 1 personne a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical
- 3 dossiers ont pu ĂȘtre fermĂ©s
Nos partenaires
Domaine de la santĂ©Â
- ComitĂ© du dispensaire dâAntohomadinika
- Centre dâAppareillage de Madagascar
- HĂŽpital Joseph Raseta Befelatanana
- HĂŽpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona
- HĂŽpital de Soavinandriana
- HĂŽpital MĂšre Enfant, TsaralalĂ na
- Centre hospitalier universitaire Anosiala
- Centre hospitalier Saint BenoĂźt Menni Imerintsiatosika
- Centre des sĆurs Ursulines, Analaroa
- Bureau Municipal dâHygiĂšne
- La Chaine de lâespoir
Autres associations, centres de formation, Ă©coles, internats, ONG, structures privĂ©es et publiquesÂ
- Maison des enfants des SĆurs de St-Maurice, Avaradoha, Antananarivo
- Association Grandir Dignement
- Graines de Bitume
- Institut supérieur de Travail social (ISTS)
- Consulat de Monaco Ă Madagascar
- Centre de Formation Professionnelle en bĂątiment de Madagascar, Ambohimanambola
- Centre NRJ (Nouveau Relais Jeunes), Andavamamba, Antananarivo
- Centre de formation professionnelle, Don Bosco, Ivato
- Centre de formation ACBHM, Ambohimirary, Antananarivo
- Espace métier, Itaosy Antananarivo
- Internat des sĆurs Filles de Marie Auxiliatrice, Betafo
- Internat FJKM, Ambatomanga
- Internat Saint Martin des sĆurs SacrĂ© cĆur de Raguse, Antanivao, Antsirabe
- Internat des sĆurs Notre Dame de la Salette, Kianjavola Antsahatanteraka, Antsirabe II
- Internat des sĆurs Notre Dame de la Salette, Kianjasoa Fihavanantsoa , Antsirabe I
- Internat des sĆurs congrĂ©gation Jeanne de Lanoue â Analavory
Népal
Nigeria
Palestine
Pologne
Portugal
Russie
Rwanda
Sénégal
Pays dâAfrique de lâOuest, le SĂ©nĂ©gal compte plus de 16 millions dâhabitants, dont la moitiĂ© a moins de 20 ans. ClassĂ© au 168Ăšme rang sur 189 en 2019 par le PNUD, avec un indice de dĂ©veloppement humain de 0,512, il fait partie des pays avec un dĂ©veloppement humain faible tout comme les autres pays de la zone subsaharienne.
IndĂ©pendante depuis 1960, la RĂ©publique du SĂ©nĂ©gal, dirigĂ©e depuis 2012 par le prĂ©sident Macky Sall, a trouvĂ© un certain Ă©quilibre et reste lâun des pays les plus stables dâAfrique. Pourtant, il fonctionne Ă deux vitesses, et des disparitĂ©s sont encore fortement marquĂ©es entre les zones urbaines et rurales. Bien que lâaccĂšs aux services de santĂ© soit un des meilleurs dâAfrique de lâOuest, lâespĂ©rance de vie nâest encore que de 63 ans.
LâimprĂ©visibilitĂ© des prĂ©cipitations peut toujours contrarier la production agricole, tandis que les chocs dans les pays voisins (Ă©pidĂ©mie dâEbola, recrudescence de lâinsĂ©curitĂ© au Mali et dans toute la rĂ©gion) pourraient avoir pour consĂ©quence de freiner le tourisme, les Ă©changes et les transports au SĂ©nĂ©gal. Le taux de pauvretĂ© atteint 46 % selon les derniĂšres estimations.
MalgrĂ© des efforts considĂ©rables en termes de budget pour lâĂ©ducation, seuls 69 % des enfants sont scolarisĂ©s dans le primaire.
La place de lâenseignement coranique comme unique source dâenseignement est encore trĂšs prĂ©pondĂ©rante. En effet, lâĂ©cole est obligatoire et payante, ce qui a pour consĂ©quences que de nombreux parents des rĂ©gions dĂ©favorisĂ©es confient leurs enfants, parfois dĂšs lâĂąge de 4 ans, Ă un marabout. Dans le daara, il suivra une instruction religieuse, ainsi que lâapprentissage de lâhumilitĂ©, du respect, de la persĂ©vĂ©rance et de la vie en communautĂ©. Cependant avec lâaggravation du contexte Ă©conomique et lâapparition de nombreux imposteurs et exploiteurs, les conditions de vie de ces enfants sont devenues excessivement difficiles, surtout en milieu urbain. Sans accĂšs aux soins et Ă lâĂ©ducation, le plus souvent forcĂ©s de mendier pour se nourrir, ils risquent bastonnades et parfois maltraitances graves sâils ne rapportent pas quotidiennement une certaine somme dâargent au marabout.
Bien que le SĂ©nĂ©gal ait ratifiĂ© en 1991 la Convention Internationale des Droits de lâEnfant (CIDE) et que la loi du 29 avril 2005 contre la mendicitĂ© relative à « la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilĂ©es et Ă la protection des victimes de la traite » ait Ă©tĂ© votĂ©e, ces lois et conventions ne sont toujours pas appliquĂ©es. Selon respectivement le Partenariat pour le retrait et la rĂ©insertion des enfants de la rue (PARRER) et Human Rights Watch, entre 50â000 et 76â000 enfants mendient sur lâensemble du territoire sĂ©nĂ©galais.
Les soins aux enfants:Â
Issus de familles dĂ©munies, beaucoup d’enfants restent sans soins, faute de moyens.
Enfants victimes de graves pathologies, blessĂ©s, brĂ»lĂ©s, cardiaques, infirmes ou mutilĂ©s, ils sont pris en charge par Sentinelles aprĂšs une enquĂȘtes sociale approfondie. Ils sont ensuite soignĂ©s, dans la mesure des moyens disponibles, au SĂ©nĂ©gal. Afin de responsabiliser la famille, lorsque celle-ci est en mesure de l’apporter, une participation financiĂšre est demandĂ©e, aussi minime soit-elle.
Nous privilégions toujours les soins effectués sur place par des chirurgiens compétents, ou lors de missions opératoires organisées par Sentinelles ou des partenaires.
Cependant, les enfants inopĂ©rables au SĂ©nĂ©gal, en danger de mort parfois, sont transfĂ©rĂ©s en Suisse lorsque c’est possible, en Ă©troite collaboration  avec les spĂ©cialistes et hĂŽpitaux concernĂ©s (relais avec le programme « Soins en Suisse »).
Lorsqu’un enfant est pris en charge, son suivi mĂ©dical et social se poursuit sur son lieu de vie aussi longtemps que sa situation l’exige. Lorsque l’enfant est rĂ©tabli, nous veillons Ă ce qu’il puisse ĂȘtre scolarisĂ© ou suive une formation professionnelle.
Faits & Chiffres
Faits et chiffres des actions au Sénégal en 2022
Les enfants Talibés
- 386 talibĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun suivi social, de consultations mĂ©dicales et soins dans 6 daaras de Mbour
- 57 talibĂ©s ont suivi des cours dâalphabĂ©tisation
- 20 animations sur les maltraitances ont été organisées auprÚs de 2 ONG, 8 associations et centres de formation en couture
- 4 talibĂ©s ont Ă©tĂ© suivi hors daara: 2 talibĂ©s ont reçu des soins spĂ©cifiques (intervention chirurgicale), 2 talibĂ©s ont Ă©tĂ© rendus Ă leur famille (1 hors daara souffrant d’insuffisance rĂ©nale)
Soins aux enfants
- 46 enfants suivis souffrant de pathologies diverses ou de sĂ©quelles dâaccident
- 1 enfant atteint de noma a Ă©tĂ© opĂ©rĂ©e lors de la mission chirurgicale avec les HUG Ă l’HĂŽpital Le Dantec en collaboration de Sentinelles
- 15 adultes ont reçu une aide ponctuelle pour des pathologies diverses
- 2 jeunes femmes ont souffrant d’ankylose ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es en Suisse et ont subi une intervention chirurgicale
- 2 jeunes femmes ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation en coiffure et en hĂŽtellerie/restauration
- 6 enfants ont Ă©tĂ© rĂ©inscrits Ă l’Ă©cole
- 1 adulte a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge pour un pontage coronarien
Enfants conducteurs dâaveugles
- 6 familles et leurs 26 enfants ont été suivies à Mbour, Kaolack et Fatick
- 20 enfants scolarisés
- 3 jeunes en formation professionnelle
- 1 jeune fille a reçu une machine à coudre en kit de réinsertion
- 2 enfants en ùge préscolaire suivis
- 1 construction de clĂŽture de maison, installation de l’Ă©lectricitĂ© et de l’eau
Réinsertion familiale (nouveau programme)
Au-delĂ des actions menĂ©es auprĂšs des enfants conducteurs d’aveugle et enfants talibĂ©s, Sentinelles souhaite Ă©largir son champ d’action en touchant une plus grande diversitĂ© d’enfants. C’est ainsi qu’un programme « RĂ©insertion familiale » a Ă©tĂ© mis en oeuvre pour les enfants victimes d’abus sexuels. Sentinelles assure, dans de pareilles circonstances, la prise en charge psychosociale, mĂ©dicale et sociale lors de visites Ă domicile.
A travers une approche systĂ©mique, Sentinelles accorde Ă©galement des activitĂ©s gĂ©nĂ©ratrices de revenus (AGR) aux familles afin d’assurer leur autonomie. En outre, les enfants de ces familles bĂ©nĂ©ficient Ă©galement d’un accompagnement scolaire.
- 12 filles ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un accompagnement psychologique, mĂ©dical et social
- 1 famille a reçu une aide au logement
- 7 dĂ©clarations Ă l’Ă©tat civil des enfants suivis
- 1 fille a Ă©tĂ© rĂ©introduite Ă l’Ă©cole
- 1 fille a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation professionnelle
- 7 enfants déscolarisés ont été replacés dans des écoles publiques
- 7 enfants bénéficient de cours de renforcement
- 1 enfant prĂ©maturĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une prise en charge mĂ©dicale
- 7 bĂ©bĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un soutien nutritionnel
- 3 filles ont accouché par césarienne
- 1 Activité génératrice de revenus (AGR) fonctionnelle pour une famille
- 1 appareil auditif acheté a permis à une bénéficiaire de retrouver son audition
- 1 construction d’un abri commercial pour une famille
Ăquipes de travail
Au Sénégal : 8 collaborateur·trice·s locaux
- 1 délégué expatrié
- 4 assistants sociaux
- 1 secrétaire comptable
- 2 gardiens
Ă Lausanne :
- 1 responsable des programmes Ă 40%
DĂ©penses en 2022 : CHF 317’201
Nos Partenaires
- Avenir de lâenfant
- Centre des handicapés de Mbour
- Handisable
- RADDHO (Rencontre africaine pour la dĂ©fense des droits de lâhomme)
- AEMO (Action éducative en milieu ouvert), Mbour
- Marple Afrique SolidaritĂ©Ì, Saly
- CPRS (Centre de promotion et de réinsertion sociale), Mbour
- Centre des aveugles de Mbour