Histoires de Vie

Marie

République démocratique du Congo

“ Je suis veuve. Je vivais dans une maison qui allait un jour me tomber sur la tête. Avec l’arrivée de Sentinelles, j’ai commencé à avoir une lueur d’espoir. J’ai reçu un fonds de commerce pour travailler et pouvoir vivre en toute quiétude. Ma préoccupation était aussi d’avoir une maison. La Fondation Sentinelles y a répondu favorablement en construisant pour moi, une maison en planches. Ça a été un rêve pour moi, car je ne savais pas qu’un jour, j’aurais une maison où je pourrais dormir loin de toutes les intempéries.

Aujourd’hui, je viens d’acquérir un champ en location sur lequel je vais planter des haricots et du maïs. Je ne saurais comment remercier la Fondation Sentinelles qui me donne le courage de lutter pour le bien-être de ma progéniture. ” Marie

Maria

Colombie

A 24 ans, Maria est mère de trois enfants, dont deux filles de 7 et 4 ans qui ont vraisemblablement été abusées sexuellement. Démunie, elle se montre violente envers la plus grande. Aux Rencontres de Famille instituées par Sentinelles, elle apprend à se responsabiliser afin d’offrir un environnement familial sain à ses enfants.

Fatimata

Burkina Faso

La renaissance de Fatimata     

« Je m’appelle Fatimata (prénom d’emprunt), je suis une femme du Burkina Faso, j’ai la cinquantaine. Je souffre de fistules depuis des complications lors d’un accouchement qui s’est conclu par une césarienne et la perte de mon enfant. Le symptôme le plus visible est l’incontinence aigüe. J’en ai souffert cinq ans avant d’être prise en charge par Sentinelles.

Omar

Niger

A 3 ans, il ressemblait à un enfant de moins d’un an

Omar (prénom d’emprunt) a 5 ans. Il se bat contre le noma. Son anémie sévère le prive pour l’instant d’une opération chirurgicale nécessaire. Au centre d’accueil de Madaoua, au Niger, il bénéficie de soins pour guérir de fistules qu’il a au menton, d’une sévère malnutrition et d’un retard de croissance.

Diera

Madagascar

Le 3 mars 2013, Diera (prénom d’emprunt) est agressée par un «dahalo», un bandit. Elle n’a que 19 ans. Sa famille la retrouve, laissée pour morte après plus d’une dizaine de coups de hache assénés sur son visage, sa nuque et son dos. Commence alors un long combat pour se reconstruire, physiquement et mentalement, dans lequel Diera fait preuve d’un courage et d’une volonté de vivre incroyable.

Yerisemba

Burkina Faso

Le calvaire de Yerisemba

Yerisemba (prénom d’emprunt) est née en 2006. A l’âge de 4 ans, elle souffre d’un noma aigu, est malnutrie et anémiée. Des otites purulentes l’amènent à consulter une antenne de Sentinelles au Burkina Faso. Un œdème s’est alors formé sur son visage, une gangrène ne lui permet plus d’ouvrir correctement la bouche.