Culture, musique et formation, dans des contextes fragiles

Alors que l’année touche à sa fin, nous avons le plaisir de partager avec vous quelques exemples représentatifs de nos actions en faveur d’enfants et de femmes, évoluant dans des contextes fragiles marqués par la précarité, l’insécurité, mais aussi par l’espérance.

Au Burkina Faso, de nombreuses personnes ont été déplacées en raison de sanglantes attaques de groupes armés illégaux. Ayant perdu un proche, leur foyer et leurs moyens de subsistance, elles reçoivent une aide alimentaire, un soutien psychosocial et bénéficient de moments de répit libérateurs grâce à leur participation à des activités culturelles fédératrices.

Des femmes, issues de milieux défavorisé et incarcérées dans une prison d’un autre âge en République démocratique du Congo prennent part à des ateliers de formation où elles acquièrent de nouvelles compétences en vue de leur réinsertion. Ces instants privilégiés de partage et d’apprentissage leur offrent la perspective d’un avenir meilleur.

Lorsque le noma a dévoré leur visage, les enfants ne peuvent plus s’alimenter correctement, l’élocution devient difficile. Grâce à la chirurgie reconstructive et à la physiothérapie, leur quotidien est durablement amélioré, leur donnant une chance de vivre pleinement. Autre continent, autre environnement. En Colombie, nous offrons à de jeunes filles et garçons présentant des troubles cognitifs, une thérapie par la musique aux multiples bénéfices. Cette approche tout en douceur enrichit leur vie et favorise leur développement personnel.

Ces initiatives ne seraient pas possibles sans l’appui indéfectible de partenaires bienveillants et respectueux des réalités sociales et psychologiques telles que vécues par chacune et chacun. Nous saluons également les vaillants membres de nos équipes, confrontés parfois eux-mêmes à des défis personnels dans un cadre d’intervention de plus en plus complexe.

À vous toutes et tous qui soutenez nos engagements, nous exprimons notre plus profonde gratitude et vous souhaitons une fin d’année placée sous le signe de la solidarité.

Marlyse Morard, Directrice